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CONCLUSION

Au terme du processus d'élaboration du Plan d'Action National 2012-2014, il convient de noter que le Gouvernement de Côte d'Ivoire, conscient de l'ampleur et des effets néfastes de la traite, de l'exploitation et du travail des enfants, a érigé au rang de priorités nationales, la lutte contre ce phénomène.

Les résultats des enquêtes réalisées et le bilan des actions conduites depuis une dizaine d'années ont permis de capitaliser des acquis dans certains domaines. Cependant, force est de reconnaître que des faiblesses persistent et méritent d'être corrigées. C'est pourquoi, le présent plan qui vise la réduction significative du phénomène est bâti autour d'axes stratégiques fondamentaux qui constituent la pierre angulaire de la politique de la lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants.

Dans cette optique, le Comité Interministériel dont la mission essentielle est de coordonner et d'assurer la mise en œuvre des programmes et projets en vue de l'interdiction du travail des enfants, mérite l'adhésion collective.

Quant au Comité National de Surveillance dont la principale attribution est de suivre et d'évaluer les actions du Gouvernement en matière de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants, il constituera à n'en point douter un gage de transparence, de bonne gouvernance et de confiance entre l'Etat et ses partenaires au développement.

Ce plan, élaboré avec le concours de tous les acteurs intervenant sur cette problématique est une réponse nationale à ce fléau.

Aussi est-il impérieux que tous les acteurs agissent dorénavant dans le cadre formel des orientations et objectifs spécifiques déterminés dans ce document.

C'est seulement à cette condition que nous réussirons à réduire de manière significative l'épineuse question de la traite et des pires formes de travail des enfants en Côte d'Ivoire.